Vous connaissez peut-être ce dicton : « Il vaut mieux être riche et bien-portant que pauvre et malade. » Selon ce dicton, le bonheur dépendrait des circonstances. Le bonheur dépendrait donc d’une bonne santé, du bien-être matériel, de la sécurité, de la réussite sociale et professionnelle, de la réalisation de nos projets. Et lorsque ces circonstances sont réunies, on a tout pour être heureux.
Oui, mais alors comment explique-t-on que certains dépriment et que d’autres se suicident ? Comment explique-t-on que des gens pauvres et de santé médiocre nous étonnent par leur paix et la joie qu’ils répandent autour d’eux ? Il est clair que les progrès réalisés nous permettent d’avoir des conditions de vie bien meilleures que nos ancêtres. En cent ans, l’espérance de vie a progressé d’une vingtaine d’années, et le temps de travail sur une année a diminué de moitié. Nous disposons d’appareils qui rendent la vie plus facile et plus attrayante. Sommes-nous plus heureux ? Pas si sûr ! Quelqu’un a écrit : « Je ne sais pas si nous sommes plus heureux que nos ancêtres. Ce que je sais, c’est que nous sommes plus inquiets. »
Alors, inquiets ? Cette inquiétude provient des risques de guerre, d’attentat ou de violence. Il suffit d’écouter les infos : polémiques, contestations, prévisions alarmantes et catastrophes. L’inquiétude provient aussi de la peur de perdre tout ce qui contribue à notre bonheur : santé, travail, amitié, argent. Un homme très riche a dit un jour : « Mieux vaut avoir peu et vivre avec Dieu que posséder beaucoup et vivre dans l’inquiétude. » Les personnes vraiment heureuses sont celles qui ont appris à ne pas être éblouis par ce bonheur qui dépend des circonstances extérieures. Le vrai bonheur dépend de plusieurs dispositions intérieures.
La reconnaissance
Dans le livre de l’Écclésiaste au chapitre 5 verset 17, le roi Salomon, après avoir cherché le bonheur par tous les moyens à sa disposition, déclare : « Le bonheur qui convient à l’homme est de manger, de boire et de profiter de tout ce qui est bon au milieu de son travail. »
Paul le chrétien reconnaît en Actes 14.17 : « Dieu n’a jamais cessé de donner des témoignages de sa bonté, car il vous envoie du ciel la pluie et des fruits abondants en leur saison. Oui, c’est lui qui vous donne de la nourriture en abondance et comble vos cœurs de joie. »
Comment explique-t-on alors que nous ne soyons pas plus heureux ? Ne mangeons-nous pas bien ? Ne buvons-nous pas des boissons excellentes ? Pour quelle raison trouvons-nous si facile de nous plaindre ? Se pourrait-il que nous ne soyons pas conscients de notre bonheur ? Beaucoup sur cette planète ne sont pas si bien lotis que nous en matière d’alimentation, de logement, de vêtement et de loisirs. Et pourtant, ils ne semblent pas moins heureux que nous. C’est parfois même le contraire !
Il se pourrait donc que nous ne soyons pas heureux, tout simplement parce que nous ne savons pas dire « merci ! » à notre créateur. « Merci Dieu créateur ! » Après tout, c’est lui qui est à l’origine de toutes ces bonnes choses. Il est donc tout à fait normal de lui dire notre reconnaissance. C’est le début du bonheur !
Avoir faim et soif
Quel bonheur de pouvoir profiter du bien que vous avez tant désiré ! Mais quand un désir est satisfait, que se passe-t-il ? Il meurt. Et quand un désir meurt, le bonheur meurt également. Le bonheur vit donc avec le désir. Tant que vous faites tous vos efforts pour avoir le bien recherché, vous êtes heureux. Car le désir est là. Et il augmente de vitesse. Cela nous aide à comprendre cette parole de Jésus-Christ en Matthieu 5.6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. » Ceux qui ont faim et soif de justice sont heureux. La justice implique la recherche de bonnes relations avec les autres.
L'amour vrai
Le sentiment d’être méprisé ou rejeté, la rupture des relations d’amour et d’amitié, sont des destructeurs de bonheur. Par contre, aimer et se savoir aimé, avoir la satisfaction d’avoir rendu quelqu’un heureux ou de lui avoir donné de la joie, ce sont des constructeurs de bonheur. Le bonheur, ça se construit ! Et Dieu est là pour nous y aider. Il nous a donné sa Parole. Le Psaume 1 versets 1 et 2, déclare : « Heureux l’homme qui trouve son bonheur dans la Parole de Dieu. » La Bible est le chemin du bonheur parce qu’elle nous donne l’assurance que nous sommes aimés par Dieu et qu’il nous apprend à aimer.