Peut-être vous est-il déjà arrivé de dire : « Moi, je ne suis pas si mauvais que ça. Si Dieu veut m’envoyer dans le feu éternel, alors là j’y crois pas. » J’aimerais que vous compreniez bien ce qui se passe. Dieu offre sa lumière sur notre vie, mais nous préférons les ténèbres. Pourquoi ? Parce que nous avons peur. Peur d’admettre ce que nous sommes : menteur, voleur, tricheur, sans parler de tout le reste.
Personne n’aime que ses actes mauvais soient mis en lumière. « Moi, mauvais ? Je ne suis pas si mauvais. Mon voisin est mauvais, ça, c’est sûr. Lui, il a un problème. Mais, moi, vous rigolez ? » Écoutez ce que dit Jésus-Christ en Luc 6.45 : « L’homme bon, tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et l’homme méchant, tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. »
Pour illustrer cette parole, j’aimerais vous raconter une histoire. Il y avait au cœur d’un village une pompe qui servait à puiser l’eau indispensable à la vie des gens. La pompe avait un sérieux problème : l’eau qui en sortait était sale et impropre à la consommation.
Certains se sont mis en colère contre la pompe en la fouettant. D’autres ont décidé de prier pour que l’eau redevienne propre. D’autres encore ont peint la pompe tout en blanc, histoire de la relooker et de la changer. Mais rien n’y faisait. La pompe crachait toujours une eau malsaine et noire. Alors quelqu’un eut l’idée de creuser profondément dans le sol là où il y avait la source d’eau. Le problème était bien là, à l’intérieur. Car il y avait toutes sortes de détritus et de déchets qui polluaient l’eau. Après un bon nettoyage, l’eau redevint propre et saine !
Jésus est venu parmi nous pour dire la vérité sur nos vies. En Jean 14.6, il déclare en parlant de lui-même : « Je suis la Vérité ». C’est pourquoi, il peut ne pas être tendre avec notre cœur. En Marc 7.20-22, il déclare : « Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui le souille, car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent : mauvaises pensées, adultères, impudicités, meurtres, vols, cupidités, méchancetés, fraude, dérèglement, regard envieux, calomnie, orgueil, folie. » Rendez-vous compte, tout ce mal qui sort du dedans, de la source, de notre cœur !
UN CŒUR NOUVEAU
En 1967, le professeur Barnard faisait la première greffe de cœur physique et corporel. Dieu propose et réalise depuis très longtemps des greffes de cœur psychique et spirituel. Il commence par dire à tous et à chacun : « Donnez-moi votre cœur ! » À ceux qui le veulent bien, Dieu promet en Ézéchiel 36.26-27 : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon propre Esprit. »
Êtes-vous prêts pour une transplantation cardiaque ? Seul Dieu peut changer notre cœur pour toujours, à condition de lui donner notre ancien cœur misérable. Donner notre cœur misérable, c’est vouloir s’en séparer et se repentir entièrement, parce que j’ai pris conscience de mon péché qui se voit dans mes pensées, dans mes paroles et dans mes actes.
Je reconnais que ma situation est grave face à la volonté de Dieu qui exige un cœur nouveau maintenant.Pour avoir ce cœur nouveau, il faut se tourner vers Jésus-Christ et avoir une confiance absolue en ce qu’il a fait pour moi sur la Croix. Il a pris ma place. Il a été condamné pour des fautes qu’il n’a pas commises. Il est mort pour satisfaire la justice Dieu. Grâce à Jésus, je ne suis pas condamné par Dieu, mais je suis accepté par lui et je reçois la vie pour toujours.
Ce qui est merveilleux, c’est que tu deviens ce que tu n’étais pas : enfant de Dieu. Tu passes de l’aveuglement à la lumière, de la mort à la vie, de l’empire de Satan au Royaume de Dieu, du mensonge à la vérité, d’une mauvaise à une bonne personne.
Je regrette beaucoup que certaines personnes qui pensent être de bonnes personnes chrétiennes ne marchent pas sur le bon chemin selon ce que dit Pierre dans sa deuxième lettre au chapitre 2 versets 20 à 22 : « Si après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première… Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier. » Être quelqu’un de bien n’est pas magique. C’est une question de foi et de cœur !