Mes amis, l'heure est grave ! À deux jours de Noël, vous n'avez toujours pas trouvé votre cadeau ? Pire ! Vous n'avez aucune idée ? Le plus pénible dans Noël, ce n'est pas de se gaver comme une oie et de prendre des kilos rien qu'en dévorant des yeux ce sublime foie gras qui nous attend sagement allongé sur une tranche de pain de mie délicatement recouverte de confit d'oignon. Non ! Le plus pénible, ce sont les cadeaux de Noël. Quel cadeau, pour elle, pour lui ?
Et si nous parlions du cadeau parfait
1 En ce temps-là, l'empereur Auguste publia un édit qui ordonnait le recensement de tous les habitants de l'Empire.
2 Ce recensement, le premier du genre, eut lieu à l'époque où Quirinius était gouverneur de la province de Syrie.
3 Tout le monde allait se faire recenser, chacun dans la localité dont il était originaire.
4 C'est ainsi que Joseph, lui aussi, partit de Nazareth et monta de la Galilée en Judée, à Bethléhem, la ville de David : il appartenait, en effet, à la famille de David.
5 Il s'y rendit pour se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui attendait un enfant.
6 Or, durant leur séjour à Bethléhem, arriva le moment où Marie devait accoucher.
7 Elle mit au monde un fils : son premier-né. Elle lui mit des langes et le coucha dans une mangeoire parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la pièce réservée aux hôtes.
8 Dans les champs environnants, des bergers passaient la nuit pour garder leurs troupeaux.
9 Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Une grande frayeur les saisit.
10 Mais l'ange les rassura : « N'ayez pas peur : je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d'une très grande joie.
11 Un Sauveur vous est né aujourd'hui dans la ville de David ; c'est lui le Messie, le Seigneur.
12 Et voici à quoi vous le reconnaîtrez : vous trouverez un nouveau-né dans ses langes et couché dans une mangeoire. »
13 Et tout à coup apparut, aux côtés de l'ange, une multitude d'anges de l'armée céleste qui chantaient les louanges de Dieu :
14 « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Et paix sur la terre aux hommes que Dieu aime. » (Évangile selon Luc 2.1-14)
« Gloire à Dieu » et « paix sur la terre »
On se croirait sur une autre planète. Et pourtant, au premier Noël, Dieu a décidé que les temps étaient accomplis pour manifester sa gloire et établir sa paix. Comment Dieu allait-il faire ? Allait-il se présenter sous la figure d’un super-héros glorieux et redoutable, descendu du ciel pour réclamer la soumission de tous les hommes ?
Que nous a dit l’ange ? « Vous trouverez un nouveau-né dans ses langes et couché dans une mangeoire. » Autrement dit, arrêtez de chercher le Sauveur dans un magnifique berceau dans le palais du roi Hérode à Jérusalem. Mais allez plutôt le trouver à Bethléhem, dans une simple étable, couché dans une mangeoire.
C’est lui l’unique Seigneur, l’Éternel, le Sauveur du monde pour que les hommes puissent enfin entendre la Bonne Nouvelle de l’Évangile. Car si historiquement, l’empire romain s’est effondré, l’Évangile, lui, n’a pas cessé de se répandre sur la terre : « Gloire à Dieu ! » En règle générale, ce que l’homme admire, c’est la gloire humaine, le prestige, la puissance et les richesses. Tout cela nous attire énormément.
Alors à quoi bon dire : « Gloire à Dieu » ?
Parce que de son éternité, Dieu est descendu dans notre temps, dans notre histoire humaine. D’invisible, Dieu s’est rendu visible à nos yeux aveugles. Son immense mystère est devenu une révélation en Jésus.
Parler de la gloire de Dieu, c’est dire que Dieu n’est pas resté passif devant nos problèmes, notre infidélité, nos pensées, nos paroles et nos actes qui laissent à désirer. Parler de la gloire de Dieu, c’est dire que Dieu nous a tant aimés qu’il a donné son Fils unique qui a marché parmi nous. Parler de la gloire de Dieu, c’est marcher en nouveauté de vie, c’est laisser Jésus répandre sa lumière dans nos nuits.
Si la gloire de Dieu intervient dans notre histoire de Noël, c’est pour que nous n’ayons pas d’autres dieux devant lui ; pour que nous ne tremblions plus devant d’autres puissances ; pour que nous n’ayons plus peur de l’avenir, de notre santé, de notre vieillesse et de notre mort. Mais au contraire, si la gloire de Dieu intervient dans notre histoire de Noël, c’est pour que nous puissions nous réjouir de connaître Jésus le Christ par lequel nous pouvons avoir la paix avec Dieu.
Avoir la paix avec Dieu et avoir la paix sur la terre !
S’agit-il d’un mensonge, d’une utopie ? C’est drôle, mais l’homme lutte toujours pour la paix ! Qu’est-ce que Dieu pourrait alors y changer ? Notre chant de Noël sonnerait-il faux ? Ne serions-nous pas tentés de courir après la paix, un peu partout dans le monde ?
La paix que l’ange annonce à Noël n’est pas le résultat des entreprises humaines. C’est Jésus qui nous apporte sa paix, à lui. « Je vous ai dit ces choses, dit-il, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. » Jean 16.33.
Le monde ? Vaincu ! Le courage ? On le prend ! Les épreuves ? Elles sont là ! La paix ? Elle est en lui ! Jésus n’est-il pas venu réconcilier le monde avec Dieu et établir la paix une fois pour toutes en versant son sang sur la croix ? C’est un fait historique, authentique. Mais est-il reconnu par tous ? Quand il est chanté au verset 14 : « Paix sur la terre aux hommes que Dieu aime » qui sont ces hommes ? qui sont ces femmes ? Celles et ceux à qui la grâce a été faite de croire en Jésus afin que par la foi, ils puissent reconnaître la gloire de Dieu.
À Noël, reconnaissons la gloire de Dieu ! Faisons-lui confiance. Un jour, à la fin des temps, et selon la promesse biblique de Daniel 7 et Matthieu 24, le Seigneur reviendra sur les nuées du ciel, en puissance et en gloire, les anges sonneront de la trompette et toute la création applaudira !
Alors que Dieu nous donne d’être présent à ce dernier Noël là.
En attendant, que la paix soit avec nous !