Un coin de paradis

Un coin de paradis

Vous souvenez-vous de la célèbre chanson de Michel Polnareff ? Elle affirme que « nous irons tous au paradis, toutes les bonnes sœurs et tous les voleurs, toutes les brebis et tous les bandits. » Cette déclaration interpelle.

La Bible, elle, évoque une scène poignante qui illustre cette réalité, dans l'Évangile selon Luc 23.33-43.

Dans ce passage, Jésus est crucifié entre deux bandits. L’un le raille :

« N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »

Mais l’autre, conscient de sa faute, rétorque :

« Tu n’as donc aucun respect de Dieu, toi, et pourtant tu subis la même peine ? Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait ; mais celui-là n’a rien fait de mal. »

Puis, il adresse une ultime prière à Jésus :

« Souviens-toi de moi quand tu viendras régner. »

Et Jésus lui répond avec une assurance bouleversante :

« Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis. »

Un paradoxe : un bandit au paradis ?

Pour beaucoup, cela peut sembler contradictoire. Mais cette histoire souligne une vérité essentielle : l’entrée au paradis ne repose pas sur nos mérites ou nos œuvres, mais sur notre relation avec Jésus-Christ. Comme le disait un prédicateur : « Quand nous serons au paradis, trois choses nous surprendront : nous y voir, ne pas voir ceux que nous pensions y voir, et y voir ceux que nous n’imaginions pas. »

Alors, à qui le paradis est-il destiné ? À ceux qui distribuent aux pauvres ? À ceux qui fréquentent assidûment les lieux de culte ? Non. Il est offert à ceux qui placent leur confiance en Jésus-Christ, reconnaissant qu’ils ne peuvent rien faire par eux-mêmes pour le mériter.

Jésus-Christ : une rencontre incontournable

Louis de Funès, le célèbre acteur, a répondu un jour à la question : « Qui est Jésus-Christ pour vous ? » avec ces mots simples mais profonds :

« Jésus-Christ est pour moi le radieux compagnon de ma vie familiale et professionnelle. »

Et pour nous, qui est Jésus-Christ ? Cette question est cruciale, car elle déterminera notre destinée. Lorsque notre vie sur cette terre s’achèvera, nous nous tiendrons devant Dieu. Il ne nous demandera pas combien de bonnes œuvres nous avons accomplies, mais simplement : « Qu’as-tu fait de Jésus-Christ ? »

La réponse est claire et déjà écrite. Dans la Bible, l’apôtre Jean affirme :

« Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie nous est accordée en son Fils. Celui qui a le Fils a cette vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit cela afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (1 Jean 5.11-13)

Ce n’est pas une vague promesse ou une hypothèse, mais une assurance. Comme un « contrat de vie éternelle » signé par Dieu lui-même.

Une porte étroite, mais ouverte

Certains hésitent, craignant de ne pas être à la hauteur. Mais Jésus n’est pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver (Jean 12.47). Cependant, il avertit aussi que le chemin vers le paradis est exigeant :

« Entrez par la porte étroite. » (Matthieu 7.13)

La porte est étroite parce que le paradis est un lieu pur, où rien de souillé ne peut entrer. Nous ne pouvons y pénétrer avec nos péchés, nos pensées impures, ou nos actions égoïstes. Mais la bonne nouvelle est que Jésus a déjà tout accompli pour que nous puissions être purifiés.

Il nous offre le pardon, si nous reconnaissons nos fautes. Comme le dit 1 Jean 1.9 :

« Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité. »

Et maintenant ?

Alors, qu’allons-nous faire de cette invitation ? Jésus nous tend la main, même dans nos moments de doute et de faiblesse, comme ce bandit sur la croix. Il suffit de faire un pas vers lui, de chercher la porte étroite. Ceux qui la franchissent ne le regrettent jamais.

Le paradis n’est pas une récompense méritée, mais un cadeau offert par amour. Accepterez-vous ce cadeau ?

Pas de commentaire encore
Recherche