Vous souvenez-vous de la célèbre chanson de Michel Polnareff ? Elle affirme que « nous irons tous au paradis, toutes les bonnes sœurs et tous les voleurs, toutes les brebis et tous les bandits. » Cette déclaration interpelle.

Mes amis, l'heure est grave ! À deux jours de Noël, vous n'avez toujours pas trouvé votre cadeau ? Pire ! Vous n'avez aucune idée ? Le plus pénible dans Noël, ce n'est pas de se gaver comme une oie et de prendre des kilos rien qu'en dévorant des yeux ce sublime foie gras qui nous attend sagement allongé sur une tranche de pain de mie délicatement recouverte de confit d'oignon. Non ! Le plus pénible, ce sont les cadeaux de Noël. Quel cadeau, pour elle, pour lui ?

Peut-être vous est-il déjà arrivé de dire : « Moi, je ne suis pas si mauvais que ça. Si Dieu veut m’envoyer dans le feu éternel, alors là j’y crois pas. » J’aimerais que vous compreniez bien ce qui se passe. Dieu offre sa lumière sur notre vie, mais nous préférons les ténèbres. Pourquoi ? Parce que nous avons peur. Peur d’admettre ce que nous sommes : menteur, voleur, tricheur, sans parler de tout le reste.

Vous connaissez peut-être ce dicton : « Il vaut mieux être riche et bien-portant que pauvre et malade. » Selon ce dicton, le bonheur dépendrait des circonstances. Le bonheur dépendrait donc d’une bonne santé, du bien-être matériel, de la sécurité, de la réussite sociale et professionnelle, de la réalisation de nos projets. Et lorsque ces circonstances sont réunies, on a tout pour être heureux.

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir prisonnier du train-train quotidien ? Vous répétez les mêmes gestes, les mêmes tâches, les mêmes paroles, ou pire encore, vous ne faites rien du tout. La routine, l’ennui et la paresse sont devenus vos compagnons de chaque jour.